Le recyclage des cheveux coupés commence à se répandre.
Une association appelée « Coiffeurs justes« s’est créée pour collecter les cheveux auprès des salons de coiffures afin de les recycler dans plusieurs domaines.
La valorisation de cette matière organique est au centre de leur démarche. Leur réutilisation dans l’agriculture, le bâtiment & la dépollution est possible.
Une fois recyclés, les cheveux peuvent servir à filtrer des hydrocarbures dans les océans, à isoler des bâtiments, à fertiliser des cultures.
Sur ce site on trouve d’autres exemples :
– Meubles faits de cheveux recyclés.
Un ancien coiffeur, Ronald Thompson, aujourd’hui chercheur à l’Université South Bank de Londres, en Angleterre, a trouvé une seconde vie à tous ces cheveux. « Cette ressource est abondante gratuite et durable. Elle peut être mélangée à une foule de matières différentes et moulée de plusieurs façons pour construire différents produits », explique M. Thompson. Les cheveux sont imperméables, résistants au feu, ne rouillent pas et ne sont pas conducteurs d’électricité. Ils peuvent donc remplacer avantageusement la fibre de verre, les polymères et l’aluminium. Jusqu’à présent, le chercheur a fabriqué une chaise à l’aide de cheveux recyclés. Selon l’inventeur, plusieurs autres produits, tels des vêtements, des souliers, des pièces de bateau et même des poutres structurelles pourraient être fabriqués avec des cheveux humains.
– Tapis de cheveux contre les marées noires &/ou comme engrais naturel.
Regardant les images de la marée noire provoquée par l’Exxon Valdez en 1989 sur la côte de l’Alaska, Phil McCrory remarque alors que les animaux sauvages peinent à sortir des nappes d’hydrocarbures en raison de leur pelage. Pourquoi dès lors ne pas utiliser les cheveux humains pour contrer le pétrole lors du prochain déversement ? Quelques années de recherche & un prototype plus tard, Phil McCrory tient son brevet d’un « tapis de cheveux ». Mis au point, les tapis d’assainissement de Phil McCrory ont été commercialisés sous la marque Ottimat .
Fort de ce premier succès, Phil McCrory ne s’arrête pas là. Sur la base de témoignages de certains de ses clients, il s’intéresse également aux vertus des « chutes de cheveux » pour la pratique du jardinage. Au printemps 2000, il enterre ainsi des cheveux autour des racines d’un rosier de son jardin. Trois mois plus tard, le buisson croule sous les roses après quatre ans de disette. Confirmée par des recherches universitaires, l’expérience se concrétise par le lancement d’une gamme de produits de jardinage, certifiée « 100 % tifs ». Des engrais naturels qui constituent également d’excellents boucliers contre les mauvaises herbes. Le tout sans produit chimique, ni herbicide.
Une pratique que certains jardiniers utilisaient depuis longtemps car les cheveux sont riches en nutriments & constituent un apport d’azote à libération lente & de soufre situés dans la kératine, qui aident à la croissance des plantes. En plus ils agissent en répulsif envers certains animaux tels que les taupes, les chevreuils ou les lapins.
Les cheveux coupés longtemps considérés uniquement comme déchets & destinés à la poubelle peuvent donc être revalorisés de différentes manières.
Le recyclage est un sujet d’actualité qui touche les cheveux comme tout autre matière. Un courant qui se développe & que je pratique depuis de longues années puisque ce fut le point de départ de mon aventure créatrice avec les cheveux.Toute ma production artistique fonctionne sur le recyclage.